Une fois n'est pas coutume, un peu de pub...
Amélie est une fileuse - tricoteuse - artiste - créatrice - vendeuse de jolies choses... Comme la plupart des accros à la fibre que je connais, elle est un peu dingue... C'est normal ! Il doit y avoir dans la laine de moutons des substances hautement euphorisantes et ça se voit dans ses créations.
Amélie, en plus de faire de jolies choses et d'avoir de jolis yeux, organise un concours : jusqu'au 12 novembre, ceux et celles qui parleront d'elle et de sa boutique sur leur blog pourront participer à un tirage au sort. Il y a plein de jolies choses à gagner ! Évidemment, vous pouvez aussi faire un tour dans sa boutique pour acheter de belles choses (elle vendra bientôt de beaux kits de tricot pour débutants, et vous pourrez y trouver de quoi filer plein de choses douces...) ou pour faire réaliser des t-shirts originaux. Si vous êtes dans le coin, foncez !
Trève de discours, passons aux choses sérieuses :
Bonne chance !
Tolmun
dimanche 6 novembre 2011
mercredi 7 septembre 2011
Pochon à perles
Fiche de tricot, rapide et simple à faire du moment que vous maîtrisez le tricot circulaire... J'avais envie de valoriser des restes de pelotes tout en faisant quelque chose d'utile, et ça a donné ça. C'est un modèle sans couture, tricoté en rond. Conçu par bibi !
Sous licence Creative Commons CC-BY-SA, merci.
1/ Vous aurez besoin de...
* un reste de fil de coton (j'ai utilisé du Coton Nat Fonty)
* un reste de fil de mohair (j'ai utilisé du Kid Silk Drops)
* 5 perles
* un set d'aiguilles à chaussettes taille 3
2/ Le tricot
Montez 50 mailles sur les aiguilles à chaussettes en conservant 40cm de fil à gauche du tricot (celui-ci vous servira à relever les mailles pour tricoter la partie haute du pochon, donc c'est important de garder une bonne longueur). Tricotez tout droit en jersey endroit sur 5cm. Placez alors des marqueurs toutes les 10m et au rang suivant, diminuez après chaque marqueur en tricotant deux mailles ensemble. Répétez les diminutions à chaque rang jusqu'à-ce qu'il ne vous reste que que 5m. Passez alors le fil dans les 5m restantes, tirez pour refermer doucement, faites un noeud et coupez. Vous avez fini la partie basse du pochon.
Retournez votre tricot et avec une aiguille double pointes, relevez 50m avec le fil que vous avez préservé tout à l'heure. Passez ensuite au fil de mohair, tricoté en double. Tricotez tout droit sur 5cm puis faites des jours comme ceci :
2m ensemble, 1 jeté, 2m tricotées normalement, 2m ensemble, 1 jeté, 2m tricotées normalement... Et ainsi de suite tout au long du rang.
Tricotez ensuite 4 rangs endroit. Sur le 4e rang, placez un marqueur toutes les 10 mailles.
Tricotez les 10 premières mailles, puis retournez votre tricot (technique des rangs raccourcis), tricotez 2m ensemble à l'envers, puis 6m envers, et de nouveau 2m ensemble. Repassez sur l'endroit et tricotez les 8m à l'endroit, retournez de nouveau le tricot, et sur l'envers : 2m ensemble, 4m envers, 2m ensemble, puis retournez le tricot et tricotez les 6m restantes à l'endroit. Continuez sur le même principe (1 diminution de chaque côté sur l'envers) jusqu'à-ce qu'il ne reste que 2m. Tricotez alors les 2m ensemble sur l'endroit, enfilez une perle sur le fil (un bout de fil de pêche plié en deux vous aidera à faire une aiguille improvisée pour ne pas vous battre des heures avec le fil), faites un noeud, coupez le fil et rentrez délicatement le bout de fil restant dans le tricot. Répétez l'opération encore 4 fois sur chaque portion de 10m délimitée par les marqueurs.
Vous venez que finir la partie haute. Il ne vous reste plus qu'à couper un bout de fil de coton et de l'enfiler dans la partie ajourée pour pouvoir fermer le pochon.
lundi 14 mars 2011
π Day
Je fais partie des originaux qui fêtent le π Day. Nous sommes le 14 mars, π a une valeur proche de 3,14 et un long discours ne me semble pas nécessaire.
Pour le π Day, on fait habituellement une tarte (« pie » en anglais), et on en profite pour réfléchir quelques minutes à la puissance de cette constante mathématique qui n'a pas encore livré tous ses secrets. C'est une occasion de plus pour rendre hommage aux mathématiques et aux mathématiciens, peu habitués aux honneurs. Et au passage, on peut se payer le luxe de faire la promotion de la recherche fondamentale, qui comme son nom l'indique, est bel et bien fondamentale − aujourd'hui, on a trop tendance à considérer que ce qui n'a pas d'application directe ne sert à rien.
Pour le π Day, on fait habituellement une tarte (« pie » en anglais), et on en profite pour réfléchir quelques minutes à la puissance de cette constante mathématique qui n'a pas encore livré tous ses secrets. C'est une occasion de plus pour rendre hommage aux mathématiques et aux mathématiciens, peu habitués aux honneurs. Et au passage, on peut se payer le luxe de faire la promotion de la recherche fondamentale, qui comme son nom l'indique, est bel et bien fondamentale − aujourd'hui, on a trop tendance à considérer que ce qui n'a pas d'application directe ne sert à rien.
jeudi 17 février 2011
Framasoft
Mon ambition n'est pas d'écrire un article synthétique sur Framasoft, ne serait-ce que parce que Framasoft est avant tout un réseau, et qu'un réseau ne se résume pas.
D'après leur site,
Mais c'est bien plus qu'un réseau de sites. C'est aussi un projet intéressant, Framabook, de livres sous licence libre. Ils éditent donc, en collaboration avec InLibroVeritas (mais aussi avec Eyrolles) des livres que l'on peut, en toute légalité, télécharger, diffuser, modifier... mais aussi acheter en librairie. Étant donné que je m'intéresse énormément aux licences libres (qui ne se limitent pas aux logiciels !), ce projet m'interpelle.
En bonne groupie qui se respecte, je me suis lancée dans la lecture de la biographie « autorisée » de Stallman, qu'ils ont éditée en collaboration avec Eyrolles. J'ai trouvé normal de verser une compensation financière pour le travail accompli - ce qui est « libre » n'est pas gratuit, loin s'en faut. C'est simplement une autre manière de concevoir l'échange entre le prestataire et le consommateur - avec la possibilité de s'impliquer et de partager, mais aussi de tester avant d'acheter.
C'est là que je me surprends à rêver d'un monde où l'on serait libre de lire des livres dans toutes les langues... Et où les lecteurs, conscients de la valeur de ce qu'ils lisent et de la confiance qui leur est accordée, rétribueraient librement les auteurs, les éditeurs, et d'une manière générale toutes les personnes qui ont permis au livre de voir le jour. Je me surprends à rêver d'un monde où l'on pourrait réécrire la fin d'un roman, et diffuser librement la copie modifiée. Un monde où le livre resterait vivant, même après son édition. Un monde où chacun, y compris le lecteur, pourrait apporter sa pierre à l'édifice.
D'après leur site,
Framasoft est un réseau de sites web collaboratifs à géométrie variable dont le dénominateur commun est le logiciel libre et son état d’esprit.
Mais c'est bien plus qu'un réseau de sites. C'est aussi un projet intéressant, Framabook, de livres sous licence libre. Ils éditent donc, en collaboration avec InLibroVeritas (mais aussi avec Eyrolles) des livres que l'on peut, en toute légalité, télécharger, diffuser, modifier... mais aussi acheter en librairie. Étant donné que je m'intéresse énormément aux licences libres (qui ne se limitent pas aux logiciels !), ce projet m'interpelle.
En bonne groupie qui se respecte, je me suis lancée dans la lecture de la biographie « autorisée » de Stallman, qu'ils ont éditée en collaboration avec Eyrolles. J'ai trouvé normal de verser une compensation financière pour le travail accompli - ce qui est « libre » n'est pas gratuit, loin s'en faut. C'est simplement une autre manière de concevoir l'échange entre le prestataire et le consommateur - avec la possibilité de s'impliquer et de partager, mais aussi de tester avant d'acheter.
C'est là que je me surprends à rêver d'un monde où l'on serait libre de lire des livres dans toutes les langues... Et où les lecteurs, conscients de la valeur de ce qu'ils lisent et de la confiance qui leur est accordée, rétribueraient librement les auteurs, les éditeurs, et d'une manière générale toutes les personnes qui ont permis au livre de voir le jour. Je me surprends à rêver d'un monde où l'on pourrait réécrire la fin d'un roman, et diffuser librement la copie modifiée. Un monde où le livre resterait vivant, même après son édition. Un monde où chacun, y compris le lecteur, pourrait apporter sa pierre à l'édifice.
mercredi 16 février 2011
mardi 8 février 2011
La solitude du documentaliste
J'explique souvent, trop souvent, en quoi consiste ma formation. Souvent, les yeux s'ouvrent très grands quand je dis que je fais des études de documentation (on peut aussi dire « sciences de l'information »). J'entends déjà les soupirs...
La profession a énormément évolué ces dernières années et suit l'évolution des nouvelles technologies. Non, nous ne classons plus des fiches cartonnées. Non, nous ne sommes pas (tous) des documentalistes de lycée. La grande majorité de mes camarades de promo (et moi-même, si rien ne change dans mes projets) seront documentalistes en entreprise - ce qui représente déjà une différence. Non, ce n'est pas une filière-poubelle de gens frustrés qui ont raté leur vie, il y a une sélection à l'entrée, sur dossier, et même une fois admis, il faut s'accrocher pour avoir le diplôme.
Je me souviens avoir entendu « pourquoi faire un bac +5 pour ranger des livres » de la part d'une étudiante en master de ressources humaines. Je me suis retenue de répliquer « pourquoi faire un bac +5 pour jeter des CV à la poubelle ? ». Mais je ne l'ai pas fait. J'aurais dû.
Aujourd'hui, le documentaliste est avant tout un gestionnaire de l'information. Les sciences de l'information recouvrent un vaste éventail de professions, de la veille au knowledge management (ou « gestion des connaissances »), en passant par la documentation juridique, la documentation scientifique... Notre métier consiste (entre autres !) à trouver, sélectionner, classer, diffuser sélectivement l'information, avec pour maître mot la pertinence. En somme : quelle information ? Pour quoi ? Pour qui ? Quand ? Avec quel budget ?
Nous ne sommes ni des spécialistes du classement, ni des bibliothécaires (bien qu'il y ait des points communs entre les documentalistes et les bibliothécaires, mais c'est un autre débat). Tous les documentalistes n'ont pas un master, certes. La formation peut aller du bac +0 (la personne qui a appris « sur le tas ») au doctorat, avec un éventail de compétences plus ou moins large, et souvent des doubles compétences (documentaliste et juriste, documentaliste et informaticien...).
Autre lieu commun : c'est une formation sans débouchés, un « truc qui ne mène à rien ». Actuellement, la documentation se porte bien : 100% d'insertion sur le marché du travail en quelques mois à la sortie du master de documentation de Lyon III. Nous vivons dans une « société de l'information », ne l'oublions pas, et les entreprises ont bien compris l'avantage stratégique qu'apporte un gestionnaire de l'information. De même, les offres de stage sont légion et nous avons l'embarras du choix - ça permet, entre autres, de faire jouer la concurrence et d'exiger une rémunération pour son stage, ce qui semble somme tout normal. En attendant, le grand public nous méprise ou nous ignore - dans le meilleur des cas.
Qu'est-ce qu'on apprend en doc' ? Beaucoup de choses, puisque nous devons pouvoir exercer des professions très différentes. C'est une formation aussi bien pratique que théorique. Nous apprenons à concevoir et utiliser des classifications documentaires (dont la plus célèbre est la Dewey), des thésaurus, des logiciels documentaires, des sites web aussi (ce qui passe, fatalement, par l'apprentissage de quelques rudiments de programmation informatique). Nous devons être en mesure de concevoir, gérer et consulter des bases de données... Nous devons (aussi) apprendre à rédiger, analyser, synthétiser et lire « vite et bien » des quantités impressionnantes de documents (parfois des centaines d'articles spécialisés quand on doit réaliser un dossier synthétique sur un sujet).
Un documentaliste doit être patient (l'information peut être très, très difficile à trouver, « secrète », surtout s'il y a un avantage stratégique à la clé) et humble (on ne peut pas tout comprendre et c'est difficile de faire un bonne synthèse sur un sujet qu'on ne maitrise pas). Il doit aussi être à l'écoute du commanditaire et l'aider à cerner ses besoins, car souvent la demande est claire (pour le commanditaire !), mais la formulation est obscure. Si la demande est mal formulée, on fait un hors sujet, et c'est dommage de passer des dizaines d'heures, parfois des centaines, sur un dossier qui ne sera pas pertinent. Le tout sans compter les tâches courantes et parfois rébarbatives : alimenter une base de données, gérer au quotidien un portail documentaire et trouver sa place dans une entreprise où la plupart des gens considèrent qu'on ne sert à rien, ça peut être ennuyeux à mourir.
Est-ce que je regrette d'avoir choisi cette voie ? Je ne sais pas encore. Pour le moment, j'aime assez ce que je fais. L'image du métier est relativement mauvaise (en plus d'être fausse) mais je pense que les choses vont changer dans les années à venir. Nous suivons l'évolution des nouvelles technologies, et on ne sait pas vraiment ce que sera la profession dans dix ans, vingt ans - il faut se former en permanence et c'est bien parce que sinon, on s'ennuierait ! Par ailleurs, il est possible, en cas de grosse déception, de bifurquer - vers l'informatique en particulier, car ne l'oublions pas, la formation de documentaliste est maintenant plus scientifique que littéraire. Quant à savoir si je conseillerais à un jeune bachelier de s'orienter vers la documentation... Je pense que c'est mieux de viser la double compétence et de faire autre chose avant, pour « raccrocher » en L3 ou même en master. Les documentalistes qui ont aussi une formation de juristes, d'économistes ou d'informaticiens sont particulièrement recherchés - et peuvent, par là même, trouver des postes plus intéressants.
Enfin, une référence : l'ADBS.
La profession a énormément évolué ces dernières années et suit l'évolution des nouvelles technologies. Non, nous ne classons plus des fiches cartonnées. Non, nous ne sommes pas (tous) des documentalistes de lycée. La grande majorité de mes camarades de promo (et moi-même, si rien ne change dans mes projets) seront documentalistes en entreprise - ce qui représente déjà une différence. Non, ce n'est pas une filière-poubelle de gens frustrés qui ont raté leur vie, il y a une sélection à l'entrée, sur dossier, et même une fois admis, il faut s'accrocher pour avoir le diplôme.
Je me souviens avoir entendu « pourquoi faire un bac +5 pour ranger des livres » de la part d'une étudiante en master de ressources humaines. Je me suis retenue de répliquer « pourquoi faire un bac +5 pour jeter des CV à la poubelle ? ». Mais je ne l'ai pas fait. J'aurais dû.
Aujourd'hui, le documentaliste est avant tout un gestionnaire de l'information. Les sciences de l'information recouvrent un vaste éventail de professions, de la veille au knowledge management (ou « gestion des connaissances »), en passant par la documentation juridique, la documentation scientifique... Notre métier consiste (entre autres !) à trouver, sélectionner, classer, diffuser sélectivement l'information, avec pour maître mot la pertinence. En somme : quelle information ? Pour quoi ? Pour qui ? Quand ? Avec quel budget ?
Nous ne sommes ni des spécialistes du classement, ni des bibliothécaires (bien qu'il y ait des points communs entre les documentalistes et les bibliothécaires, mais c'est un autre débat). Tous les documentalistes n'ont pas un master, certes. La formation peut aller du bac +0 (la personne qui a appris « sur le tas ») au doctorat, avec un éventail de compétences plus ou moins large, et souvent des doubles compétences (documentaliste et juriste, documentaliste et informaticien...).
Autre lieu commun : c'est une formation sans débouchés, un « truc qui ne mène à rien ». Actuellement, la documentation se porte bien : 100% d'insertion sur le marché du travail en quelques mois à la sortie du master de documentation de Lyon III. Nous vivons dans une « société de l'information », ne l'oublions pas, et les entreprises ont bien compris l'avantage stratégique qu'apporte un gestionnaire de l'information. De même, les offres de stage sont légion et nous avons l'embarras du choix - ça permet, entre autres, de faire jouer la concurrence et d'exiger une rémunération pour son stage, ce qui semble somme tout normal. En attendant, le grand public nous méprise ou nous ignore - dans le meilleur des cas.
Qu'est-ce qu'on apprend en doc' ? Beaucoup de choses, puisque nous devons pouvoir exercer des professions très différentes. C'est une formation aussi bien pratique que théorique. Nous apprenons à concevoir et utiliser des classifications documentaires (dont la plus célèbre est la Dewey), des thésaurus, des logiciels documentaires, des sites web aussi (ce qui passe, fatalement, par l'apprentissage de quelques rudiments de programmation informatique). Nous devons être en mesure de concevoir, gérer et consulter des bases de données... Nous devons (aussi) apprendre à rédiger, analyser, synthétiser et lire « vite et bien » des quantités impressionnantes de documents (parfois des centaines d'articles spécialisés quand on doit réaliser un dossier synthétique sur un sujet).
Un documentaliste doit être patient (l'information peut être très, très difficile à trouver, « secrète », surtout s'il y a un avantage stratégique à la clé) et humble (on ne peut pas tout comprendre et c'est difficile de faire un bonne synthèse sur un sujet qu'on ne maitrise pas). Il doit aussi être à l'écoute du commanditaire et l'aider à cerner ses besoins, car souvent la demande est claire (pour le commanditaire !), mais la formulation est obscure. Si la demande est mal formulée, on fait un hors sujet, et c'est dommage de passer des dizaines d'heures, parfois des centaines, sur un dossier qui ne sera pas pertinent. Le tout sans compter les tâches courantes et parfois rébarbatives : alimenter une base de données, gérer au quotidien un portail documentaire et trouver sa place dans une entreprise où la plupart des gens considèrent qu'on ne sert à rien, ça peut être ennuyeux à mourir.
Est-ce que je regrette d'avoir choisi cette voie ? Je ne sais pas encore. Pour le moment, j'aime assez ce que je fais. L'image du métier est relativement mauvaise (en plus d'être fausse) mais je pense que les choses vont changer dans les années à venir. Nous suivons l'évolution des nouvelles technologies, et on ne sait pas vraiment ce que sera la profession dans dix ans, vingt ans - il faut se former en permanence et c'est bien parce que sinon, on s'ennuierait ! Par ailleurs, il est possible, en cas de grosse déception, de bifurquer - vers l'informatique en particulier, car ne l'oublions pas, la formation de documentaliste est maintenant plus scientifique que littéraire. Quant à savoir si je conseillerais à un jeune bachelier de s'orienter vers la documentation... Je pense que c'est mieux de viser la double compétence et de faire autre chose avant, pour « raccrocher » en L3 ou même en master. Les documentalistes qui ont aussi une formation de juristes, d'économistes ou d'informaticiens sont particulièrement recherchés - et peuvent, par là même, trouver des postes plus intéressants.
Enfin, une référence : l'ADBS.
lundi 24 janvier 2011
Le jazz du voleur de pommes
... ou Äppelknyckarjazz en suédois. Ou la suite de mes errances dans la langue de Selma Lagerlöf.
Il sera ici question du groupe Movits, qui n'a rien à voir avec « move it », mais tire son nom d'un musicien du XVIème siècle, Father Movitz, lui-même loué au XVIIIème siècle par Carl Michael Bellman. Ils viennent de Luleå, au nord de la Suède - là où il fait -20°C en hiver.
Ils chantent uniquement en suédois, proposant un univers musical bien à eux entre le swing, le jazz et le rap. Leurs textes et leurs vidéos sont graves, drôles, mélodieux, intraduisibles. Äppelknyckarjazz est leur premier album - et leur seul album, pour le moment. Ils utilisent énormément d'instruments, du saxophone au banjo en passant par la grosse caisse de fanfare, l'accordéon, la contrebasse et la guitare. Les mélodies sont entraînantes, et même si les sujets sont parfois graves, la musique doit donner envie de danser.
Je vous recommande tout particulièrement Fel Del Av Gården, pour le clip, la musique, les pas de danse... Et évidemment Äppelknyckarjazz, le jazz du voleur de pommes.
Ils ont aussi un site : http://www.firstwetakemanhattan.se/
Il sera ici question du groupe Movits, qui n'a rien à voir avec « move it », mais tire son nom d'un musicien du XVIème siècle, Father Movitz, lui-même loué au XVIIIème siècle par Carl Michael Bellman. Ils viennent de Luleå, au nord de la Suède - là où il fait -20°C en hiver.
Ils chantent uniquement en suédois, proposant un univers musical bien à eux entre le swing, le jazz et le rap. Leurs textes et leurs vidéos sont graves, drôles, mélodieux, intraduisibles. Äppelknyckarjazz est leur premier album - et leur seul album, pour le moment. Ils utilisent énormément d'instruments, du saxophone au banjo en passant par la grosse caisse de fanfare, l'accordéon, la contrebasse et la guitare. Les mélodies sont entraînantes, et même si les sujets sont parfois graves, la musique doit donner envie de danser.
Je vous recommande tout particulièrement Fel Del Av Gården, pour le clip, la musique, les pas de danse... Et évidemment Äppelknyckarjazz, le jazz du voleur de pommes.
Ils ont aussi un site : http://www.firstwetakemanhattan.se/
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